p.44 à 49

Mes scènes d’action sont étranges.
C’est comme si je n’arrivais pas totalement à y “adhérer”.
Le duel entre l’entité occupant Soeurette et Radio est abrupt. Je me demande si le lecteur comprend pleinement ce qui se passe… C’est un peu comme si tout était question de sensations et non d’évènements concrets. Comme si en décidant un matin d’aller acheter des croissants j’impliquais dans la description de cet acte tout le raisonnement imaginable qui m’y aurait poussé, au lieu de simplement dire : “Je suis allé acheté des croissants ce matin.”
En même temps, rechercher ce que cache un évènement, ça me semble pertinent.
Dans “vie pas la mienne”, à cause des visions de Radio, tout n’est-il pas trop question d’intériorité, au risque de ne plus distinguer ce qui se passe vraiment de ce qui se passe en lui ?
Est-ce nuisible ?

Une réponse

  1. Avatar de Solylence
    Solylence

    J’en suis ? la page 90. La frontière entre “l’intériorité” et la réalité des événements tend effectivement parfois ? s’effacer. Surtout au tout début des visions. Parfois on doute étant donné que nous savons que le narrateur est doté de pouvoirs et que ceci fait appelle ? l’irrationnel. De l? , on peut supposer que d’autres choses toutes aussi extraordinaires peuvent se produire réellement dans le récit. Mais les dialogues du narrateur avec les “entités”, plus que la descriptions des apparations nous guident et nous orientent vers la thèse de l’intériorité. Le doute engendré par les visions n’est pas nuisible ? mon avis, il laisse une part de mystère (ce qui n est pas pour me déplaire) et donc d’interprétation. Cependant il est vrai que pour ces passages, le lecteur manque peut être un peu d’indices ou bien de repères pour mieux se situer.

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