Cette métallique complainte qui m’asphyxiant rend chaque claquement de lèvre plus assourdissant que le baiser hurlé d’un amant, l’amant que j’ai oublié, je veux l’enterrer dans ce trou béant d’où même à l’Apocalypse aucun mort-vivant ne surgira… Il est parti parce qu’il le devait, je me répète en mordant, pépites grinçantes, la surface noire de mon tableau de mémoire. J’arrive à rire, parfois. Eclats de jubilation répercutés par l’hilarité d’une foule d’aveugles. L’Hila-Rité. Et quand je réhausse mon donjon aux allures enivrantes de certains quotidiens empreints de bonheur, je crois réussir, oui je crois, je crois, l’oubli, je crois réussir, enfin, je crois, je crois réussir, réussir oui, je crois, je crois oui, réussir, je crois, à l’oublier.
A Milady, peuplée de mots-flèches-plumes, consolation Allegretto (ma non troppo)
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