Bukowski moderne

Mon clavier, la misère. J’aurais pu éviter le café dessus hier. J’aurais pu éviter le vin aussi. Ce soir. J’ai vu un cheval cette nuit. Dans le corridor. J’allais aux chiottes au bout du corridor, en évitant soigneusement de faire craquer le sol pourri de l’hôtel, à cause du patron, un mélange de cafard et d’anaconda. J’allais aux chiottes pour déféquer comme d’hab’ à trois heures du mat’. Rien de spécial. Vraiment. Que je réflechisse un peu. Non, rien de spécial. A part l’autre chieuse là qui voulait encore me prouver à minuit qu’elle écrivait ses SMS plus vite que moi. Non, à part cette causerie d’SMS lobotomiques, rien de grandiose quoi. Et puis là , au milieu du corridor, mon papier cul dans une main, l’autre remontant mon caleçon, le cheval. Au milieu du corridor. Il a même hénni le con.
On a causé toute la nuit.
Le matin, j’avais la gorge sèche. On a beau dire, une vodka pour lancer la journée, ça remplacera jamais une causerie avec un cheval.
Je vous assure, moi.
Putain, j’ai du confondre mon ex avec un cheval, quand j’y repense.
Tant pis.

Une réponse

  1. heu, silvina, ceci n’est aucunement en relation avec toi ! 😉

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