Mon gourou, la TV

La TV, paisiblement, les recouvre de son linceul neigeux. Le silence est le meilleur moyen d’hurler. Bercés par ce grain vide jusqu’au réveil. Là , ils doivent être frétillants comme la neige sur l’écran de leur soirée d’hier sur leurs visages. Ils bourdonnent de nouvelles informations à échanger avec les autres écrans.
J’ai rêvé pourtant de l’écran de ton visage.
S’asseoir devant un écran, se lever, et s’asseoir devant un autre écran. Je bénis sa sainteté l’Ecran de me donner tant de bonnes images dont m’abreuver pour mon bonheur. Tous ces autres que j’ai connu par l’écran, et parmi eux il y a toi. Vierge de toute interférence.
J’ai payé pour l’écran et je suis heureux que ses détracteurs aient été filmés, afin d’être en l’écran, car comme il est dit, toute chose est en l’écran. C’est Sa volonté et chaque oeil digital en est le bienfaisant propagateur.
Après l’écran divertissant du métro le soir je t’attends, à 19h55 précises, car ainsi il est écrit dans la annales de l’écran. Et je te vois. Derrière la fine pellicule digitale des pixels tu brilles, l’archange divinement désentrelacé.

Je t’aime, speakrine.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Calcul *Captcha loading…