C’est

"C’est les cheveux au vent, une sublime mélodie filant le long des berges claires, l’azur et le bleu marin ; c’est les bras levés, la tête en l’air, tourner à la manière des derviches dans la légèreté de la transe ; c’est le rire qui tinte, la pluie fraîche sur le verre, les pétillances de bulles à papillons et les cascades de rayons multicolores ; c’est la chaleur du poil humain, la simplicité fractale du manteau de flocons, une cigarette partagée et le clignement de sourire ; c’est la bonté du chocolat qui fond, la gravité des ardeurs déployées et le souffle lent, c’est l’instant dérouté du temps ; c’est les solitudes complices des univers concomitants, c’est l’ivresse, c’est les cuivres, les bois et les percutions et c’est les chants profonds des cordes ; c’est l’électricité et l’anti-matière des rues, la fantaisie d’un paradoxe entretenu, la plaisanterie des hirondelles roses et la toxicité des arcs-en-ciel, la douce déchirure d’un coup de tonnerre ; c’est l’appétit des ogres, les valses à cent ans, le torticolis d’un beau cul qui passe. C’est."

Une réponse

  1. C’est nous, eux.
    Toi, lui, elle.
    C’est moi, aussi, forcement.

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