Les fils électriques

l’espace blanc au lever sous la chape du stratus, gèle, les trous au plafond apparaissent vivants quand je sens mon visage rentré en lui-même, qu’y a-t-il au-delà des sphères privées des écrans connectés?, quand je souris ils sourient, là-bas la vie derrière les fenêtres fermées de la ville, des toits s’échappent des fumeroles d’existences invisibles, et si je me lève, et je ne me lève pas, les fils électriques au plafond pendent comme ces émotions de mon crâne, possibles structures de la surface de ma peau quand on croise un être recroquevillé sur ses pattes dans le froid, je sens que l’ensemble tissé est fragile et compact comme une peau incapable de transpirer, quand pendent les fils et descendent dans les pièces, tâtonnant à la recherche d’humanité, d’humanité, l’émotion du béton et du plâtre autour des fils électriques

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