Câlins

La rencontre est une faiblesse
Penser que tout est câlins
Et les jours couleraient sans cesse
Tels d’innocents bouts de vérité

Aimer serait-il une caisse ?
Où tout est compté en vain
Les jours seraient une paresse
Une unité friable de fragilités

Quand vient le temps d’une caresse
Où je suis est un vague terrain
D’où suintent des idées qui pressent
D’être ailleurs, avec ta liberté

Sérieusement, es-tu une déesse ?
Tout paraît mou, faible, restreint
Dans la réalité qui saute et stresse
Aucune musique ne remplace ta vérité

J’entends des choses comme le vent
Même dans ces privilèges que je vis
Plus rien n’est limpide
Marcher encore est insipide.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Calcul *Captcha loading…