moi et l’écriture (non pas l’inverse)

l’être et lettre
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Ma passion pour l’écriture est venue assez tardivement, je dirais autour des 18 ans si je me souviens bien : pendant que je préparais le bac parfois je me détournais des livres pour délirer sur une page.
Cette époque d’envie de jouer avec les mots ou de délirer m’est un peu passée depuis, un peu; en général j’essaie d’écrire pour la simple raison de conter une histoire. Bien sûr l’histoire, quoique construite, peut rester délirante. J’ai 33 ans.
J’ai un peu avancé depuis cette époque. Un éditeur a bien voulu publier mon premier roman « Personne » et c’est sorti l’année dernière. Paradoxalement c’était un évènement que j’attendais depuis tellement longtemps que lorsque c’est arrivé, je n’étais pas aussi heureux que j’aurais aimé l’être. J’ai gagné aussi deux concours de nouvelles récemment et ces nouvelles ont sans doute eu plus d’échos que le roman !
J’ai été invité au Festival de Nantes l’automne passé : cette entrée dans l’univers des auteurs et créateurs de toutes sortes m’a fait complètement flippé. Par contre j’ai adoré faire une séance de lecture d’une nouvelle. Participer au salon du livre de Dijon fut aussi une expérience instructive (genre : comment parler de ce qu’on a écrit…pour le vendre).
J’ai beaucoup apprécié Villa Vortex, je suis content d’avoir reçu un mail de son auteur qui, ayant lu « Personne », m’avait accordé tout son soutien, enfin surtout un soutien à mon éditeur (un petit et nouveau et plein de volonté éditeur parisien : Les Editions du Presse-Temps), pour la publication de « Personne ». Nous n’avons jamais eu de nouvelles de lui après quelques mails enflammés et encenseurs.
Son univers l’a réaspiré sans doute…
Un article dans le Libération l’hiver dernier n’a rien donné non plus : ce fut une grande déception, j’avais encore le mythe des médias tout-puissants dans la tête.
Maintenant je viens de terminer un autre roman, plus court et simple celui-ci je l’espère. Je m’apprête à l’envoyer à quelques amis pour relectures. On verra bien.

Voilà , comme toutes ces fiches ressemblent furieusement à des blogs peu pratiques pour la lecture (désolé Ô O.), ce sera tout pour mon blog de ce soir. Ce sera tout parce qu’on vient juste de me faire chier en me disant que je suis trop devant l’ordinateur. Je déteste les limites de ma liberté, autant que je déteste l’emprisonnement mou et quotidien des travailleurs sans âmes, des « tâcherons ». D’ailleurs je crois que je vais me tirer par la fenêtre, vu qu’on est au rez-de-chaussée. Ca sera jamais qu’une énième fugue.
Et oui, à 33 ans, on peut encore fuguer.
Vaya!

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