La nuit qui vient

A trois heures je suis toujours en train de m’assoupir tout en sachant que je n’y arriverais pas sans elle. Mais il faut aller loin pour la chercher. Alors je rêve d’elle. Un moment. Mais elle me manque trop et le rêve est, comment dire ?, insuffisant.
Alors je me lève et vais la chercher au Deli du coin. Je la prends le meilleur marché parce que je sais que c’est un rêve.
Quelques heures plus tard je me lève la gueule comme si trois skinheads avaient tappé dessus et je l’injurie parce que, encore une fois, elle est vide.
Je m’apaise lentement dans la clameur du jour en pensant au prochain rêve de la nuit qui vient.

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