Choisir ou ne pas choisir, telle est…

Comment faire pour ne pas avoir le choix ?
Pour ne pas avoir à se décider de prendre telle ou telle route.
Pour ne pas devoir vivre dans une certaine direction.
Pour ne pas devoir aller d’un point vers un autre point.
Pour faire que la vie ne soit pas dans la ligne droite mais dans le cercle.

Il y a une méthode radicale : ne rien faire du tout, rester parfaitement immobile.
Regarder le cumul des jours, des saisons, des ans.
Socialement c’est terrible : on disparaît, on s’enfonce dans les couches de plus en plus basses de la boue des aides, des arnaques, de l’argent à tout prix là où il fuit. On fond lentement, on dé-existe.
Une fourmi inutile.

Pour ne pas avoir de choix, il faut ne pas avoir de rôle. Pour ne pas avoir de rôle, il faut s’attacher à ne rien faire. Pour ne rien faire, il ne faut pas avoir de choix.

La vie est imaginable en soi dans tous les sens possibles : on pourrait vivre comme ça, mais c’est le nid des êtres qui s’y refuse, qui veut aller de l’avant, qui veut grandir, prospérer, cumuler, découvrir et avancer encore.

Mais là encore, l’immobilité n’est-elle pas un choix ? L’absence de choix n’est-elle pas un choix ?

Il faut avancer, c’est bientôt le week-end, et après ça sera la semaine prochaine, il faut avancer. Dans cet état, penser relevant de la continuité, de l’avancement, du cumul d’images et de mots, penser est déjà une aberrante avancée d’un point à un autre point.

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