Milady

27/9/2004

Elle apprend à soupirer sur les feuilles d’automne, la viande hachée de certains matins épais, retournant la destroy complainte permanente sur elle-même et laissant les autres admirer la brillance bloGuée de sa chute répétée -chaque nuit sa tête heurte l’arête d’une autre marche plus bas, précipice quotidien où seuls quelques ongles arrachés collent parfois à une racine improbable jaillissant de la plaque lisse du gouffre.

4 réponses

Milady Renoir

15/11/2004

il a fallu que je vienne enfin ici… pour dire les mercis, bravos et autres paroles de starlettes de la croisette mais je suis sincère (comme dit l’innocent au coupable).

revenons ? la poésie, elle disparaît derrière trop de réalité!
DR

16/11/2004

? vrai dire il y a trop de monde sur ton blog pour qu’une discussion passe inaperçue.
Je ne dirais pas exactement trop de réalité, mais pas assez d’émotions.
L’énergique sensibilité de tes textes m’a touché tout de suite. Je leur reproche simplement, parfois, et comme je le remarque aussi dans la plupart des “expressions libres” sur ETC, une grande inclination ? aimer les mots pour eux-mêmes, ou pour le simple jeu de certaines combinaisons.
DR

23/11/2004

non ?
Milady Renoir

3/12/2004

oui, si, d’accord…
mais je change, j’interchange, je reviens ? moi!!!

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