Elle a bossé toute sa vie. Les gens l’admirent. Ses employés l’aiment bien.
Lorsqu’elle arrive au travail, elle se sent chez elle. Plus, elle se sent elle-même.
L’existence au-dehors de son travail est un reste-à -faire comique.
Seul le travail compte.
Le travail 10 heures par jour à 65 ans.
Parfois elle se demande ce qu’elle fera en arrêtant de travailler.
Elle frissonne : sa boîte ne survivra pas.
C’est comme d’accoucher d’un enfant mort-né.
Ses employés disparaîtront dans d’insondables méli-mélos de replacements.
La dissolution.
Elle n’existera plus.
Arrêter de travailler, pour elles, ce sera mourir.
Laisser un commentaire