L’être virtuel (13)

L’être virtuel brise toutes les barrières : il n’y a plus ni races, ni classes, ni favoritisme ou chauvinisme d’aucune sorte, dans l’expression virtuelle de l’être. Par contre l’être virtuel n’en reste pas moins humain et des clans peuvent se former, des règles de conduites entièrement virtuelles réservées à des membres sélectionnés peuvent exister. Ces zones sont néanmoins obligées de co-exister avec d’autres zones de liberté absolue. De plus, cette existence en clans est structurée par un système d’authentification précis, associant un procédé humain de prise de contact virtuelle, une échelle de confiance, à l’obtention d’une clé personnelle. En ce sens, il s’agit plus d’une famille virtuelle que d’un pays fermant volontairement ses frontières par peur d’autrui par exemple. Lorsqu’on n y’est pas on ne se sent pas exclu et lorsqu’ on y est on se sent élu : il y a rarement une connotation négative à ce type de fermeture du fait des autres foisonnantes possibilités de prendre contact et de voyager virtuellement qui sont offertes à l’être virtuel.
La fracture qui reste est uniquement celle que l’on nomme la fracture technique. Mais elle aussi va en diminuant : dans certains pays, il sera bientôt plus simple d’accéder à Internet que de trouver une source d’eau.

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