Les têtes blondes

Impuissants Les enfants dérivent Je tiens mon fils dans mes bras Il me tenait très fort pour que je reste Il s’évapore accroché à moi Ma fille qui dansait Ses rires quand je m’effondre A genoux je la supplie De rester, de m’éviter la folie Elle s’est dissoute dans la nuit Impuissants enfants Loin je les entends danser et rire Je ne suis plus là mais dans la nuit Je les enterre vivants et je crie Ils fuyent mon regard Et fixent mes larmes muets Tandis que dans la nuit Je me sens poursuivis mes pas (Respire le cauchemar) Font écho à leurs rires.

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