Tu erres dans le brouillard et une lueur orangée essaie de percer tu ne m’as plus vu depuis longtemps tu pensais que j’étais là mais tu regardais ailleurs et j’étais parti
J’étais toi pendant un moment jusqu’à ce que la tête me tourne et je pensais que nous étions ensemble mais nous n’étions que des fantômes sous la lueur dans le brouillard
Il a fallu que je tombe dans le trou qui est le seul endroit où tu n’aurais pas été là et là, la nuit a remplacé le brouillard de mon ego qui avait tout envahi mais je ne suis pas tombé car je suis au-delà de la chute
Dans la nuit du trou il y a un miroir qui flotte et je t’y vois et tu me souris béatement dans le reflet métallique coupant mon esprit qui flotte et qui hurle de t’y voir encore
Je pensais que là au moins ce ne serait plus toi, au fond du trou je verrais vraiment une autre personne, mais non c’est toujours toi qui ricane à n’en plus finir sans rupture possible jusqu’au fond de cette nuit
Toi, mon reflet, toi, David, oui c’est toi qui n’en finis pas de te noyer dans la propre substance de ton être englué de toi-même, jusque dans la boue de ton âme vomissant des borborygmes gavés d’elle-même à n’en plus finir où la mort est la seule issue.
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