Les fentes obscures

J’ai glissé ma main dans son chalet
On aurait dit deux corps
À faire l’amour dans l’un
Dans l’une
Il craquait elle tremblait
Entre les fentes obscures du bois
S’insinuait ma main humide
Elle tendait ses tétons quand
Les flammes giclaient dans le salon
Cambrée la fente de ses fesses
Une déesse que j’ai mangée et
Mon reflet dans la nuit dans la fenêtre
Le chalet me montrant l’envahissant
Le chalet a gonflé il a explosé
Quand elle a crié
La neige et les étoiles souriaient
Dans toute l’immense obscurité du ciel
Sa chaleur celle du chalet
Ma sueur entre leurs corps
Toute l’immense obscurité
Trop petite pour éteindre notre feu
Sous le plafond fendu elle s’est penchée
M’offrant sa langue douce les étoiles
Et au matin le Soleil

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