La cabane inconnue

Tu disperses sur mon cœur
des émotions vives
Un petit essaim bourdonnant
qui me suit partout
L’entrelac de tes bras au matin pluvieux
M’imprègne
Comme un tatouage sacré
De ceux qu’un moine au visage grave
Exécute avec de fines aiguilles
Au milieu d’une forêt primaire
Dans une cabane connue seulement des initiés

Pauline Desnuelles, printemps 2024

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