Les masses mornes

Quand on a grimpé
Sur moi
La première fois
Dans leur temps
C’était juste avant leur Révolution

On a fait un truc ensemble
Ils sont montés, j’ai admis leur présence
Les nuages ont accordé un temps mort
Les étoiles m’ont observé
Elles ont dit: OK

Laissez faire les petites empreintes
Alors elles ont grimpé
Elles sont montées jusqu’à ma pointe
Ca avait un sens profond pour elles
J’ai répondu: montez

Leur temps a évolué rapidement
Les petites sont revenues
Ils ont eu l’idée que j’étais un sommet
J’ai regardé le ciel dans 50 temps
Le ciel m’a répondu: fais ta vie

Depuis, ils sont partout
Ils sont morts sur moi et revenus
Ils se transforment en d’autres
Qui reviennent avec la même idée
Je les trouve drôles

Les nuages s’affaissent sur moi
Ils forment des tempêtes de neige
Comme d’habitude, tout est couvert
Je m’étire et des crevasses les tuent
Pourtant les glaciers sont mes manteaux

J’essaie de vivre avec eux, maintenant
Ils m’ennuient avec leurs désirs
Je joue avec leurs présences essoufflées
Ils me font penser que je suis plus
Là où je ne suis qu’un mont qui s’étire

Vers les étoiles qu’ils convoitent
Sans que je n’y puisse rien.

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