A celui qui hurle

besoin d’allumer d’entendre hurler les flammes de leurs voix et qu’ils me susurrent cette tendresse haineuse qui brûle si bien dans l’âtre de ma nuit pourtant elle crie et je renvoie un jet de mielleux vomi pour entendre encore leurs mots s’essouffler mais en si peu de crépitements ils m’oublient pourtant elle crie et je sautille sur les flammes pour qu’ils voient les étincelles reniflent la fumée respirent à pleins poumons la froideur de cette antre qu’ils m’ont donnée l’indifférence m’assiège le temps d’un soupir avant que je ne leur enlève d’un triple bon odieux encore un sarcasme qui fait tant de bien pourtant elle crie

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